![]() Les articles liĂ©s | Les articles traduits La plane est certainement l’outil qui te fera le mieux « sentir » le bois. C’est Ă travers elle que tu apprends Ă aimer cette matière qui, pour toi, ne sera plus un corps inerte, mais, au contraire, quelque chose de vivant, qui s’adapte, qui rĂ©siste, qui s’oppose ou collabore. Car le bois a des veines et il veut que l’on en tienne compte. La machine du menuisier passe Ă travers et par-dessus tout. Mais l’outil des vieux artisans respecte cette vie du bois. En te servant souvent de la plane, tu t’apercevras vite que l’on ne peut travailler Ă contre : l’outil doit trancher le bois dans le sens des veines.
Si la plane enfonce dans le bois au fait des éclats, c’est que tu ne travaille pas dans le sens du fil. Si tu tiens ton outil en biais, le tranchant attaquera plus aisément le bois ou les nœuds, que si la lame se présente de front sur toute sa largeur perpendiculairement à la pièce. Si un point est particulièrement résistant, tu fais pivot en immobilisant une poignée et en travaillant avec le bord de l’outil.
Le grand biseau convexe doit adhérer à pli à la pièce. Tu ne dois pas essayer d’enfoncer le tranchant dans la masse du bois sous prétexte d’enlever un plus gros copeau. Auteur : Droits réservés AGSE
Publié le 7 janvier 2008 |