Équipement du mât
Le mât est équipé de la drisse des couleurs coulissant proprement. Sont également fixés trois haubans dont l’un servira au levage proprement dit et les deux autres au maintien et à la mise d’aplomb.
Il faut bien s’assurer de pouvoir récupérer ces haubans après la manœuvre : nœuds de l’évadé par exemple.
Le trou
Il est assez grand pour permettre le pivotement du mât et sa profondeur est au moins de 1/10e de la longueur du mât.
Poser une pierre plate au fond et enfoncer deux forts piquets contre lesquels le pied du mât viendra butter puis glisser (voir figure 1)
Amarrages
Il faut amarrer solidement le treuil dans l’axe du mât. On pourra avoir tiré ce dernier jusqu’à son emplacement avec le treuil.
Il faut aussi amarrer le pied du mât pour l’aider à pivoter (figure ci-dessous).
Enfin les deux haubans de maintien seront amarrĂ©s Ă leur tour avec du jeu (tour mort) autour des pieux disposĂ©s Ă 120° par rapport au hauban de tirage (voir figure 2).
Manœuvre
La bigue est placĂ©e sur la ligne de pivotement, les pieds Ă Ă©gale distance de l’emplacement du trou, et Ă 90° par rapport Ă la ligne mât-treuil.
La corde de traction est passée sur la bigue et amarrée au treuil (voir figure 3a). Les deux autres haubans (absents de la figure 3) sont maintenus avec un tour mort par des manœuvres qui vont laisser lentement filer à mesure que le mât s’élèvera.
Le treuil hissera le mât jusqu’au point où la bigue deviendra inutile (voir figure 3b).
Bientôt il ne restera plus qu’à rectifier l’aplomb au moyen des trois haubans (figure 4), à caler le mât et à récupérer les haubans.
