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Saint Maximilien Kolbe

Raymond Kolbe naît le 8 janvier 1894 en Pologne. A la maison se trouve, comme c’est la coutume en Pologne, un petit autel en l’honneur de Notre-Dame. Raymond va souvent y passer de longs moments à prier.

Raymond est un enfant qui a un fort caractère. Un jour de 1905, sa maman le gronde et lui demande ce qu’elle va pouvoir faire de lui. Raymond va prier dans l’église du village pour demander à Marie ce qu’il allait devenir. Il revient les yeux pleins de larmes. Étonnée, sa mère l’interroge. « C’est un secret, maman  ! » Comme elle insiste, il lui révèle que la Vierge lui est apparue. Elle lui tendait deux couronnes, une blanche qui signifiait la pureté et une rouge qui signifiait le martyre, en lui demandant de choisir. Et l’enfant a spontanément répondu à la Vierge  :
« Je les choisis toutes les deux  ! »

Dès ce moment, il se confie totalement à Marie. La prière devient pour lui source de grâces et de conversion.

La couronne blanche
Adolescent, Raymond est fasciné par l’idéal de saint François d’Assise. Il entre au petit séminaire des Franciscains. Après le noviciat, il est envoyé à Rome pour y faire ses études. Son nom de religieux est frère Maximilien-Marie. Brillant et sérieux, il note un jour son but  : « Etre un saint, le plus grand possible. » II veut ramener la terre entière au Christ, avec l’aide de Marie. Sa dévotion à la Vierge Immaculée ne cesse de grandir.
Il désire la faire partager et crée, en 1917, la « Milice de l’Immaculée ». Pour la conversion des pécheurs, c’est-à-dire de tout le monde…

  • Les conditions  : faire don de soi-même à la Vierge Marie et porter la « médaille miraculeuse ».
  • Les moyens  : tous, selon les circonstances de la vie et les impératifs de la conscience chrétienne, la prière à Marie et la diffusion de la médaille miraculeuse.

Il est ordonné prêtre en 1918.

La couronne rouge

En 1941, c’est la guerre. Le père Kolbe est emprisonné puis déporté au camp d’extermination d’Auschwitz. Fin juillet, un prisonnier s’échappe. En représailles, le commandant nazi choisit dix prisonniers et les condamne à mourir de faim. Au grand étonnement de tous, le père Maximilien propose de remplacer un homme qui s’inquiète pour sa famille. L’officier lui demande sa profession, le père Maximilien répond  : « Je suis prêtre catholique, religieux ». Il obtient la permission de mourir à la place du prisonnier. « Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » a dit Jésus. Maximilien Kolbe va « tout simplement » donner sa vie pour sauver celle d’un prisonnier. Un jour, il avait écrit  : « Pour l’amour, jusqu’au sacrifice de la vie ». Il a traduit ses paroles en actes. De cette manière héroïque, le père Maximilien descend avec les neuf autres prisonniers dans le « souterrain de la mort » ou tous meurent, consolés, assistés et bénis par lui. Il soutient ses compagnons jusqu’au bout, priant et chantant avec eux. Il ne reste que le père Kolbe. Le 14 août, les nazis décident de le tuer. Son corps est brûlé le jour de l’Assomption de Marie.

Le 10 octobre 1982, le pape Jean-Paul II déclara le père Kolbe saint, en proclamant que « saint Maximilien n’est pas mort, mais a donné la vie… »

Publié le 3 décembre 2013
 
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