Mon sac à dos
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Il y a 2 000 ans… un homme qui enseigne, qui guérit, qui pardonne ; un homme — Dieu lui-même — qui se livre tout entier, avec son corps et son cœur transpercés, par amour. Depuis 2 000 ans… des hommes, des femmes qui ont cherché à aimer leur prochain comme eux-mêmes, et plus qu’eux-mêmes, y consacrant leur temps, leur fortune, leur vie même. Aujourd’hui… Les diacres, serviteurs des hommes
Aux premiers temps de l’Église, les chrétiens apportaient aux apôtres des dons pour participer à la vie collective et pour distribuer aux pauvres. Très vite, la redistribution devint prenante : aussi les apôtres ont-ils décidé de choisir des hommes dignes de confiance pour assurer cette tâche : ce sont les diacres. Aujourd’hui encore dans l’Église, les diacres, avant d’aider les prêtres à la liturgie, reçoivent une charge de service des hommes (visite des malades, accueil des marginaux…). Le mot « diacre », d’ailleurs, signifie « serviteur ». Des chrétiens à l’œuvre aujourd’hui
Aujourd’hui encore, de nombreux chrétiens sont à l’œuvre : tu connais le Secours Catholique, le CCFD, Emmaüs, Sœur Emmanuelle et autrefois Bienheureuse Mère Teresa. Tu connais peut-être moins l’ACAT (association des chrétiens pour l’abolition de la torture) ou l’Armée du Salut (protestante, donc chrétienne). Tu ne sais peut-être pas que Médecins sans frontières ou le SAMU social ont été voulus et mis en place par des chrétiens. Sans oublier nombre d’adultes, qui, discrètement, œuvrent là où ils sont (soutien scolaire, alphabétisation, conseils municipaux, parents d’élèves…). Sans oublier non plus les religieuses et religieux qui portent en permanence devant le Père les soucis et les joies des hommes. La charité… plus que toutLa charité, ce sont tous les gestes, les mots, les regards d’amour vers les autres, qui les font grandir. Jésus nous dit que les deux grands commandements étaient liés : aimer Dieu, aimer son prochain. Dès les premiers temps de l’Église, et à chaque époque, des chrétiens vont déployer des trésors d’imagination pour mettre à l’œuvre ce grand commandement : ils vont se tourner vers les pauvres, les orphelins, les malades, les vieillards. De nombreuses congrégations religieuses ont ainsi été créées. Le Carême : un entraînement à la charité
Trois axes caractérisent le Carême : la prière, la pénitence et le partage. Et si tous trois se comprenaient sous l’angle de la charité ? - La prière : charité envers Dieu ? Non pas lui demander sans cesse de palier à nos manques, mais redire sa gloire et sa louange.
- La pénitence : charité envers soi-même ? Le jeûne que ce soit de nourriture ou de télévision, de musique ou de soirées, ne peut que faire du bien à ton corps et à ton âme.
Et recevoir le sacrement de réconciliation, en acceptant de se regarder tel qu’on est, en recevant de Dieu l’assurance d’être aimé comme on est, est une grande grâce.
- Le partage : charité envers les autres ? À condition que ce soit un vrai partage.
Donner de son argent de poche, ou le salaire d’un petit boulot, c’est bien. Mais prendre le temps de regarder des hommes, de les rencontrer vraiment, c’est mieux. N’as-tu jamais remarqué, dans les Évangiles, l’importance du regard de Jésus ?
Auteur : ETN Liturgie(SDE n°191)
Publié le 7 janvier 2008
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